Le député libéral provincial présente un projet de loi de député afin de venir en aide aux consommateurs
(QUEEN’S PARK, le 21 février 2019) — Le député provincial de Don Valley East, Michael Coteau, a déposé aujourd’hui un projet de loi de député qui, s’il est adopté, assurera que chaque consommateur tire profit du concept du Droit de réparer.
« Nous avons tous eu ce même sentiment de frustration lorsque nous brisons l’écran de notre téléphone intelligent ou lorsque nous reversons accidentellement de l’eau sur notre appareil électronique, ce qui entraîne toute une panoplie de défaillances, a expliqué M. Coteau. Ce qui est encore plus frustrant est le fait que nous n’avons pas le Droit de réparer nos appareils endommagés, car aujourd’hui plusieurs fabricants rendent quasi impossible pour les consommateurs de réparer leurs propres produits à un prix raisonnable. »
La loi du Droit de réparer vise à permettre aux consommateurs de réparer leurs appareils électroniques à un prix raisonnable par l’entremise de n’importe quel fournisseur qualifié. En ce moment, un projet de loi semblable est à l’étude dans 18 assemblées législatives d’états aux États-Unis, soit la Californie, Hawaii, Illinois, Iowa, Kansas, Massachusetts, Minnesota, Missouri, Nebraska, New Hampshire, New Jersey, New York, Caroline du Nord, Oklahoma, Tennessee, Vermont, Virginie, Washington, et le Wyoming. Si elles sont adoptées, ces lois permettront aux consommateurs de se libérer des entraves mises en place par les fabricants.
Aujourd’hui, par l’entremise de son projet de loi de député, Michael Coteau amène au Canada ce débat si nécessaire et tant attendu.
« Je crois fermement que lorsque vous achetez un produit comme un téléphone dispendieux, vous devriez avoir la possibilité de faire réparer cet appareil de manière convenable sans être à la merci du fabricant, a soutenu M. Coteau. Réparer et réutiliser les appareils électroniques de cette façon est non seulement favorable pour le portefeuille du consommateur, mais contribue aussi à sauvegarder l’environnement en réduisant ce gaspillage inutile tout en stimulant l’économie locale en les faisant réparer chez des fournisseurs locaux et indépendants. »