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20 octobre 2025
Queen’s Park — Aujourd’hui, Lee Fairclough, députée provinciale d’Etobicoke–Lakeshore et porte- parole libéral de l’Ontario pour l’itinérance, débattra du projet de loi 28, intitulé « Loi visant à mettre fin à l’itinérance grâce au logement » coparrainé par la députée provinciale du Parti vert Aislinn Clancy.
Le projet de loi demande au gouvernement Ford de concevoir et de mettre en œuvre une stratégie visant à mettre fin à l’itinérance dans un délai de 10 ans.
« Plus de 80 000 personnes en Ontario sont actuellement sans logement. Ce nombre devrait passer à 300 000 d’ici 2035 si le gouvernement ne prend pas de mesures », a déclaré la députée Fairclough. « Ce n’est pas un défi que les municipalités et les contribuables fonciers peuvent relever seuls. La province doit prendre les devants. »
La députée Fairclough a souligné que l’itinérance touche des personnes de tous horizons, des personnes âgées confrontées à des augmentations de loyer impossibles à gérer aux étudiants aux prises avec la hausse du coût de la vie.
« Pensez aux personnes qui perdent leur logement, vivent dans leur voiture ou doivent faire le choix impossible entre nourrir leurs enfants ou garder un toit au-dessus de leur tête », a déclaré la députée Fairclough. « L’ampleur de ce défi exige que tous ceux d’entre nous qui ont le privilège d’être législateurs et décideurs politiques, tous partis confondus, s’unissent pour trouver des solutions concrètes. »
« Quelle que soit la situation, que l’on vive ces réalités au quotidien ou que l’on se soucie de ses voisins de plus en plus touchés par l’itinérance, tout le monde s’accorde à dire que nous devons faire mieux et qu’il est temps d’élaborer un plan », a déclaré la députée provinciale Aislinn Clancy.
Des enquêtes récentes montrent que trois Canadiens sur cinq craignent de perdre leur logement si leur situation financière venait à changer. La députée Fairclough a déclaré que cela soulignait l’urgence d’une action coordonnée entre les partis et d’une approche axée sur le logement qui donne la priorité aux logements permanents.
Ce n’est pas seulement la bonne chose à faire, c’est aussi la chose intelligente à faire. Un mois d’hospitalisation coûte environ 60 000 dollars au système public, et un mois de prison coûte 15 000 dollars aux contribuables. Les refuges d’urgence coûtent environ 6 000 dollars par mois et par personne. En revanche, les logements accompagnés tels que la Dunn House de Toronto coûtent environ 4 000 dollars par résident et par mois et ont déjà permis aux hôpitaux locaux d’économiser plus de 1,6 million de dollars en réduisant le nombre de visites aux urgences.
Un logement stable aide les personnes à gérer leurs problèmes de santé, à surmonter leur dépendance et à trouver un emploi stable. Nous disposons des données, nous avons les feuilles de route et nous savons que le programme « Logement d’abord » fonctionne. Il suffit que le gouvernement de l’Ontario prenne des mesures claires et décisives.
Nous appelons les députés provinciaux de tous les partis à travailler ensemble et à soutenir ce projet de loi afin de relever l’un des défis les plus urgents auxquels les communautés sont confrontées aujourd’hui.
Pour plus d’informations :
Lorne Levy
(416) 931-8384