Doug Ford poursuit son attaque contre la protection des droits de la personne en Ontario avec une autre nomination partisane. Cette dernière nomination partisane à la tête du Tribunal des droits de la personne, l’une des plus importantes mesures de protection des droits de la personne de l’Ontario, a été offerte à une partisane du gouvernement conservateur qui a peu d’expérience dans le domaine des droits de la personne.
Il s’agit clairement d’une récompense pour une personne qui a joué un rôle important pour les levées de fonds de Doug Ford et pour le Parti conservateur aux élections provinciales de 2018.
Cette nomination partisane n’est que la plus récente d’une série de mesures prises par Doug Ford pour miner le système des droits de la personne de l’Ontario, notamment :
- Abolir ou laisser vacants des postes à la Commission ou au Tribunal des droits de la personne.
- Complètement rejeter une courte liste de candidats qualifiés pour combler les postes vacants proposés par le commissaire aux droits de la personne de l’Ontario afin de nommer des candidats ayant des liens avec le Parti conservateur.
- Couper dans les budgets de la Commission des droits de la personne.
- Consulter Jordan B. Peterson, qui préconise depuis longtemps l’élimination de la Commission et du Tribunal des droits de la personne de l’Ontario.
Alors que l’Ontario, le Canada et le monde sont aux prises avec les répercussions du racisme systémique, les Ontariennes et les Ontariens méritent un système de droits de la personne dirigé par des personnes qualifiées et exemptes de partisannerie.
Même le premier ministre conservateur Jason Kenney a nommé un avocat des droits de la personne pour superviser le tribunal des droits de la personne en Alberta. L’Ontario devrait en faire autant.