Aujourd’hui, le chef intérimaire John Fraser a demandé au premier ministre Ford de faire appel au commissaire à l’intégrité afin de procéder à un examen de toutes les nominations publiques faites depuis l’arrivée au pouvoir de son gouvernement.
Les récentes découvertes de népotisme et d’influence indue ont entraîné la révocation d’au moins trois nominations publiques et la démission du chef de cabinet du premier ministre. Il est important que le processus de nomination publique soit transparent, équitable et sans influence indue.
Depuis leur arrivée au pouvoir, le premier ministre et son gouvernement ont toujours récompensé leurs amis. Les premiers embauchés du premier ministre ont été de 350 000 $ par année pour l’ancien président du Parti progressiste-conservateur et son directeur de tournée électorale. Puis, le premier ministre a tenté de nommer son ami au poste de commissaire de la Police provinciale de l’Ontario, et la liste continue.
Le gouvernement n’a rien fait des recommandations du commissaire concernant la nomination de Ron Taverner.
Le député Fraser écrira au commissaire à l’intégrité au sujet d’infractions possibles à Loi sur l’intégrité des députés et à la Loi sur la fonction publique.
Un examen par un fonctionnaire indépendant de l’Assemblée législative rétablira la confiance du public. Un examen interne par le gouvernement ne le fera pas.
Ce n’est pas seulement un problème de Dean French, c’est un problème de Doug Ford.