TORONTO – Le chef libéral de l’Ontario, Steven Del Duca, a fait la déclaration suivante :
« Compte tenu de la proximité de plusieurs grands hôpitaux de Queen’s Park et de la faiblesse de son attitude à l’égard de ces manifestations jusqu’à présent, les libéraux de l’Ontario exigent un plan pour assurer la sécurité des hôpitaux, des écoles et des petites entreprises ainsi que de leur personnel pendant la manifestation. Les conservateurs de Doug Ford doivent cesser de dorloter et de » bénir » les manifestants antivax et s’assurer que Hospital Row est protégé.
Dans une interview à la radio jeudi, Doug Ford a en fait accueilli les manifestants à Toronto en disant que si « les gens veulent venir manifester, que Dieu les bénisse. Je comprends leur frustration, vraiment ». Bien que Ford ait poursuivi en disant « espérer » que les manifestations soient pacifiques, cela ne suffit pas. Doug Ford essaie de jouer sur les deux tableaux avec les manifestants antivax, alors qu’un flot de camions stationnés sur l’avenue University pourrait s’avérer mortel.
La situation à Ottawa a déjà montré ce à quoi Toronto peut s’attendre cette fin de semaine. Des jours de klaxons, de drapeaux confédérés et de croix gammées flottants, des antivax non masqués qui ferment des commerces et de profanation de monuments. Doug Ford n’a pas appelé le maire Watson depuis que la foule antivax a pris le contrôle d’Ottawa, et cette occupation n’est pas encore terminée. Il n’a pas non plus adopté le projet de loi 2 de John Fraser, qui aurait créé des zones de sécurité autour des hôpitaux, des écoles et des garderies.
J’ai toujours été un ardent défenseur des camionneurs de l’Ontario et je suis solidaire des 90 % de camionneurs qui sont vaccinés et continuent de travailler. J’ai une relation très positive avec les associations de camionneurs, mais les groupes marginaux qui protestent ne représentent pas la majorité des camionneurs.
Les protestations ont transformé l’hésitation à se faire vacciner en une hésitation à devenir chef de file pour Doug Ford. Il sait que ce sont ses partisans. Il observe ce qui est arrivé à Erin O’Toole, et il a peur d’agir au nom des Ontariens en conséquence. »
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